La courgette est un de mes légumes préférés. Je trouve qu’elle ouvre en cuisine un éventail très large de possibilités, des plus simples aux plus sophistiques. Si j’avais été dans le sud de la France, je n’aurais même pas réfléchi, j’aurais à peine fait bouillir quelques une de ces délicieuses petites courgettes à la saveur délicate et subtilement fruitée et je les aurais agrémentées d’un filet d’huile d’olive ou d’un morceau de beurre avec quelques cristaux de sel de Guérande. Mais ici, en Guadeloupe, les courgettes sont mal dégrossies alors je préfère trouver des idées pour les accommoder. Aujourd’hui, je me lance dans la réalisation, ultra simple et ultra rapide, d’un petit velouté aromatique qui répond parfaitement à mon besoin immédiat de légumes, de fraîcheur et de légèreté.
Archives mensuelles : février 2013
Croque-monsieur du dimanche
Quand on a fait un bon repas bien arrosé la veille au soir, on n’a pas forcément envie d’un petit dej. Moi ce qui me tentait ce matin, c’était surtout du thé. Pour « rincer le tonneau », comme disait toujours un vieux copain alcoolo en s’envoyant une giclée d’eau avant de s’en remettre une couche.
Un peu plus tard, en guise de brunch, je n’étais pas contre un croque-monsieur facile et rapide à réaliser. Croustillant en dessous, très moelleux au milieu, à peine dégoulinant et bien gratiné au dessus. Un vrai croque maison comme on n’en fait pas dans les brasseries. Sans beurre, sans crème fraîche avec la part belle laissée au fromage. Ou plutôt aux trois fromages. Gouda, comté et parmesan, en joyeuse compagnie avec un vrai jambon au torchon, maigre et pas trop salé. Un rêve, quoi…
Sangria très olé olé
Ma sangria à moi est un cocktail très funky, gorgé de soleil et d’arômes puissants, à base de vin rouge, de jus de groseille pays, d’agrumes et de rhum. Oui, oui, vous avez bien lu, il y a du rhum dans la sangria. Moi non plus je n’y croyais pas mais j’ai vérifié et en effet, les Espagnols mettent bien du rhum dans leur sangria. La mienne avait donc ce petit accent antillais conforté par le jus de groseille pays dont je vous parlerai en détails avant de vous donner ma recette. Mais avant cela encore, je dois absolument vous dire de faire très attention à ce breuvage. C’est de la dynamite. Même s’il est tout à fait divin, il est fortement conseillé de ne pas en boire plus de deux verres pour l’apprécier à sa juste valeur. Je vous aurai prévenus, après, vous prenez vos responsabilités…
Mes bricks végétariennes
Ce soir c’est l’anniversaire de Pat et c’est moi qui m’occupe de l’apéro. Pour accompagner une sangria bien relevée, je vais servir mes bricks végétariennes en forme de petits triangles. Pour cela, j’ai préparé deux farces, une de mes classiques « poivron, feta, olives, menthe » et une toute nouvelle que j’ai testée avec Fabio dès ce midi pour le déjeuner : chèvre frais, abricots secs, romarin, miel et pignons. Je vous le dis sans faire un pli, avec mon manque de modestie habituel, c’est une pure merveille. Et parce que je suis capable d’être vraiment gentille, vous avez le droit à la recette des deux.
La salade de tante Alice
Personne n’aurait idée de mettre pareille salade à la carte d’un restaurant, c’est une salade familiale, une salade de tous les jours qui au fil des ans devient incontournable parce qu’elle est simplement bonne. Ma tante Alice a beau ne plus être de ce monde, je suis toujours interpelée par la simplicité et la singularité de sa salade. Je me délecte toujours autant de sa sauce unique qui allie le piquant de la moutarde, la fraicheur corsée de l’ail et l’acidité du citron avec une huile neutre. Le croquant de la laitue et le juteux des tomates mûres avec la douce fermeté de l’olive noire. Je ne sais pas pourquoi j’en fais tout un plat, ma cousine elle même s’en souvient à peine. Pourtant, même si cette salade n’a vraiment rien d’extraordinaire, elle a marqué mon enfance et sa fraicheur m’appelle immanquablement à un moment ou à un autre.