La courgette est un de mes légumes préférés. Je trouve qu’elle ouvre en cuisine un éventail très large de possibilités, des plus simples aux plus sophistiques. Si j’avais été dans le sud de la France, je n’aurais même pas réfléchi, j’aurais à peine fait bouillir quelques une de ces délicieuses petites courgettes à la saveur délicate et subtilement fruitée et je les aurais agrémentées d’un filet d’huile d’olive ou d’un morceau de beurre avec quelques cristaux de sel de Guérande. Mais ici, en Guadeloupe, les courgettes sont mal dégrossies alors je préfère trouver des idées pour les accommoder. Aujourd’hui, je me lance dans la réalisation, ultra simple et ultra rapide, d’un petit velouté aromatique qui répond parfaitement à mon besoin immédiat de légumes, de fraîcheur et de légèreté.
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Croque-monsieur du dimanche
Quand on a fait un bon repas bien arrosé la veille au soir, on n’a pas forcément envie d’un petit dej. Moi ce qui me tentait ce matin, c’était surtout du thé. Pour « rincer le tonneau », comme disait toujours un vieux copain alcoolo en s’envoyant une giclée d’eau avant de s’en remettre une couche.
Un peu plus tard, en guise de brunch, je n’étais pas contre un croque-monsieur facile et rapide à réaliser. Croustillant en dessous, très moelleux au milieu, à peine dégoulinant et bien gratiné au dessus. Un vrai croque maison comme on n’en fait pas dans les brasseries. Sans beurre, sans crème fraîche avec la part belle laissée au fromage. Ou plutôt aux trois fromages. Gouda, comté et parmesan, en joyeuse compagnie avec un vrai jambon au torchon, maigre et pas trop salé. Un rêve, quoi…
La salade de tante Alice
Personne n’aurait idée de mettre pareille salade à la carte d’un restaurant, c’est une salade familiale, une salade de tous les jours qui au fil des ans devient incontournable parce qu’elle est simplement bonne. Ma tante Alice a beau ne plus être de ce monde, je suis toujours interpelée par la simplicité et la singularité de sa salade. Je me délecte toujours autant de sa sauce unique qui allie le piquant de la moutarde, la fraicheur corsée de l’ail et l’acidité du citron avec une huile neutre. Le croquant de la laitue et le juteux des tomates mûres avec la douce fermeté de l’olive noire. Je ne sais pas pourquoi j’en fais tout un plat, ma cousine elle même s’en souvient à peine. Pourtant, même si cette salade n’a vraiment rien d’extraordinaire, elle a marqué mon enfance et sa fraicheur m’appelle immanquablement à un moment ou à un autre.
Pasta rossa
Lorsque j’étais petite je me souviens que ma mère avait une théorie fumeuse comme quoi porter du rouge quand on avait la rougeole faisait sortir les boutons et permettait de guérir plus vite. Je n’ai pas la rougeole et je ne crois plus aux légendes familiales, néanmoins, aujourd’hui j’ai de la fièvre et une petite pensée pour elle. Comme il n’est pas question de me laisser abattre, j’ai décidé d’appliquer la thérapie par le rouge. Je vais me concocter une bonne assiette de pâtes, bien rouge et sans chichi. Poivron rouge, piment rouge, tomate fraiche et tomate séchée… Du rouge, du rouge et encore du rouge pour me fouetter le sang et me revigorer pleinement. Ça ne peut pas faire de mal et d’ailleurs rien que d’y penser mon appétit en est déjà tout excité.
Salade de pommes de terres au romarin frais
Ce matin en allant acheter des cives chez le primeur j’ai eu l’heureuse surprise de trouver du romarin frais. Déjà que je l’aime énormément séché, j’en suis gaga quand il est frais. Immédiatement ça a fait tilt, je n’ai pas hésité une seconde. J’ai repensé à toutes les jolies pommes de terre qui m’attendaient à la maison, à la sublime salade que j’allais pouvoir réaliser et je me suis mise en route le cœur vaillant, le pas léger.




