Coriandre, persil, ciboule et ciboulette pour la fraîcheur, quelques raisins secs pour la douceur, voilà un repas complet végétarien, intéressant du point de vue nutritif et, très agréable du point de vue des textures et des saveurs. Il faut juste savoir faire cuire correctement le quinoa rouge mais pour ça, pas de danger, vous n’avez qu’à suivre à la lettre mes indications.
Le roquefort est un de mes péchés mignons. Il se marie très bien avec les fruits secs et les saveurs sucrées en général et tout autant avec le chou. D’ailleurs l’idée de cette alliance avec du chou rouge n’est ni de moi, ni d’aujourd’hui. Elle vient de ma copine Marianne qui, il y déjà quelques années, avait préparé le soir de sa crémaillère au Lamentin, une salade de chou rouge au roquefort que j’avais adoré et dont le souvenir m’a poursuivi. Il faut croire que l’idée a fait son chemin.
Je dirais que l’art de la cuisine thaïlandaise repose en grande partie sur une alliance de saveurs sucrées, salées, acides, épicées, amères et une association de textures croquantes, moelleuses, croustillantes, liquides… Mon panang curry végétarien répond parfaitement à cette règle en combinant la douceur et le juteux du raisin blanc à la chaleur du curry rouge, le moelleux de la châtaigne au croquant des légumes frais et des cacahuètes. J’aime particulièrement le panang curry. Ce qui le distingue d’un curry rouge classique c’est qu’il est un peu moins piquant, qu’il contient des cacahuètes et qu’on le sert en sauce épaisse avec du riz. Habituellement, il est composé de bœuf, de porc ou de poulet mais il peut très bien être végétarien et même tout à fait original. La preuve.
Je poursuis allègrement ma période verte avec ce velouté ultra léger, inspiré de mon fameux bouillon d’herbes. Franchement diététique, indiscutablement excellent, celui d’aujourd’hui contient, en plus du persil et du cresson, sources de vitamines incomparables, de l’ail, anti-inflammatoire et antioxydant et des graines de fenouil aux vertus digestives et diurétiques. Et puis quand même, un filet d’huile de truffe, parce que son parfum est incomparable et que j’en avais préparé moi même avec des truffes fraiches et de la bonne huile d’olive pas trop fruitée juste avant de partir en Thaïlande. Et comme j’adore recycler les moindres restes, vous aurez droit à une deuxième recette avec la même base.
En hiver on on apprécie volontiers une bonne soupe qui satisfait l’appétit tout en réchauffant le corps. Même si le froid n’est pas encore vraiment là, il fait bon déguster ce velouté qui remplace avantageusement le classique poireaux-pommes de terre et s’avère tout aussi réconfortant avec juste une pointe de vigueur, un soupçon d’exotisme et un rien de fantaisie en plus. Efficace.
