Dans ces lasagnes végétariennes, je mets beaucoup de courgettes et un peu de roquette. En fait, comme cela m’arrive souvent, j’utilise la roquette d’avantage comme une herbe aromatique que comme un légume. Sa saveur se mêle délicatement à celle de la courgette et toutes deux apportent de la fraicheur à mon alliance de fromages. La ricotta, c’est la douceur et le moelleux, le bleu d’Auvergne, beaucoup de goût et le parmesan vient gratiner le tout en beauté. Une vraie gourmandise salée.
C’est un petit plat rapide et pas prise de tête, tonique et parfumé qui remonte le moral et secoue les papilles. J’aime l’acidité du citron vert, les parfums asiatiques de la citronnelle et du basilic thaï, la saveur distinguée du poivre rose encore frais cueilli dans le jardin et surtout, le piment, mon joker forme et bonne humeur. Sans mentir, un petit poulet comme ça, vite fait bien fait, pas gras et surtout, d’excellente qualité, je pourrais presque en manger tous les jours.
Cela faisait déjà un bout de temps que j’avais envie de faire un risotto avec de la courge. Potimarron, butternut, courge musquée de Provence ou bien, puisque c’est cette variété qu’on trouve ici, giraumon. Toute courge est bonne à « risotter » ! Non seulement sa texture se prête à merveille au moelleux du risotto mais sa douce saveur, associée à celles la muscade et du thym frais, donne du caractère à ce plat traditionnel italien qui, lorsqu’il est confectionné dans les règles de l’art, aiguise toujours ma gourmandise. En plus, c’est tellement exceptionnel de trouver du riz à risotto en Guadeloupe que lorsque j’ai vu celui-ci au Gourmet Shop de Basse-Terre, je n’ai pas hésité une seconde. Je dédie cette recette à Seb qui est à peu près aussi fou du risotto que moi.
En ce moment en Basse-Terre, on trouve des châtaignes fraiches mais ce ne sont pas du tout les mêmes qu’en métropole. Elles sont issues d’une variété à graines de l’arbre à fruit à pain. Leur texture est très proche de celles que l’on connait mais leur saveur est un peu plus âpre et surtout, je ne vous dis même pas comment j’ai galéré pour les éplucher… Cependant, le jeu en valait la chandelle car j’ai pu confectionner ce délicieux potage velouté, relevé avec un chouia d’huile de truffe. Raffiné.
À la base, j’avais envie de préparer un osso bucco, ou une macaronade, en tout cas, un plat italien mijoté avec une bonne sauce, des pâtes et du parmesan. Mais comme en allant faire mes courses je n’ai trouvé ni jarret de veau pour l’osso bucco, ni poulet pour la macaronade, j’ai fini par opter pour un sauté de veau qui s’inspire un peu des deux. Le veau bien tendre et longtemps mijoté, j’adore ça. La viande fondait dans la bouche, la sauce était épaisse et gouteuse comme j’aime et du coup je suis très satisfaite de cette petite recette improvisée que j’ai plaisir à partager.
