Comme il fait bon rentrer chez soi après deux mois et demi d’absence… Je retrouve ma cuisine, mes petites affaires et mon balcon fleuri qui me donne des envies de vert. D’ailleurs, après ne s’être privé de rien tout l’été, mon corps me réclame une pause verte. Une gentille détox de deux jours lui fera le plus grand bien. Des fruits, quelques légumes crus et du liquide, basta. Je commence par ce breuvage bourré de vitamines et divinement parfumé. Absolument vert et incroyablement délicieux.
Ce sont les pâtes que je me suis préparées avant de prendre le train pour Paris. Un bon plat rustique comme je les aime avec des tomates cerise revenues à l’huile d’olive, de l’ail grossièrement haché et du piment de Cayenne, des poivrons séchés réhydratés dans l’eau de cuisson et du basilic déchiré à la main ajouté au dernier moment. Des pâtes simplissimes mais très savoureuses qui m’ont permis d’éviter, plus tard dans le train, la fringale du dîner et le prêt à manger du wagon restaurant, pour lequel, vous devez vous en douter, je n’ai pas la plus haute estime.
Ils sont surprenants ces petits piments à farcir. On ne peut pas dire qu’ils soient vraiment doux, je dirais même qu’ils arrachent, seulement, la sensation de piquant ne persiste pas en bouche, et, finalement, ne subsiste que leur goût très parfumé. En tapas à l’apéro, ils sont tout simplement à croquer.
Derniers jours les pieds dans l’eau à s’enivrer d’air marin. Je savoure la fin de mon long séjour dans le sud, l’été s’achève dans une vague de légèreté sous un soleil encore radieux. Pour fêter ça, une salade on ne peut plus fraîche, assaisonnée d’une citronnette ultra basique mais essentielle.
La tortilla, j’ai toujours adoré ça. Je me souviens qu’en Espagne on mangeait celle de patatas au petit déjeuner, froide, avec quelques gouttes de jus citron. Là, comme je suis dans le midi, j’y mets des courgettes et comme je pense beaucoup ma mère en ce moment, j’ajoute des herbes, de l’ail et de l’oignon hachés, en souvenir de son divin « merkod« .
