Ce matin en allant acheter des cives chez le primeur j’ai eu l’heureuse surprise de trouver du romarin frais. Déjà que je l’aime énormément séché, j’en suis gaga quand il est frais. Immédiatement ça a fait tilt, je n’ai pas hésité une seconde. J’ai repensé à toutes les jolies pommes de terre qui m’attendaient à la maison, à la sublime salade que j’allais pouvoir réaliser et je me suis mise en route le cœur vaillant, le pas léger.
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Délice de roquette aux pistaches
On trouve ici, à Saint-François, cette roquette extraordinaire, branchue, dense et gouteuse, aux feuilles chatoyantes, qui est une ode au vert. Hier soir, j’ai demandé à Vincent de m’en rapporter du marché car j’avais très envie d’en faire un petit pesto maison à tartiner pour l’apéro. L’association de la roquette et de la pistache était une excellente idée. J’ai juste à ajouter que nous nous sommes régalés. Et que je salive d’avance à l’idée de me faire un plat de pâtes pour le dîner. Et des petits sandwiches au jambon de parme demain pour le déjeuner…
Giraumonade
Le giraumon c’est le potiron antillais. Une belle courge toute en longueur, parfois toute en rondeurs, à la peau épaisse, verte tachetée de jaune. Aux Antilles, on le mange beaucoup en giraumonade, c’est à dire revenu à la sauteuse avec de la poudre de colombo, des cives, de l’ail, du thym, du persil et du piment végétal. Il y a de nombreuses façons de faire, notamment avec des lardons. En ce qui me concerne, j’ai une recette végétarienne qui me satisfait pleinement. Elle me vient de Marianne (non, pas celle du foie gras), une copine d’origine dominicaine, déesse de la cuisine créole devant qui je me prosterne volontiers et qui cuisine le giraumon comme personne. Et pour cela elle a LE secret absolu. Ne jamais, jamais mettre d’eau avec du giraumon. Et depuis que je suis ses conseils, je ne rate plus jamais, jamais, une giraumonade.
Tajine de pois chiches et légumes vite fait
Entre les pois chiches et moi, c’est une histoire d’amour qui remonte à l’enfance. Ma mère les cuisinait beaucoup, sous plusieurs formes mais généralement pour son couscous légendaire. Elle en faisait tremper des quantités. Les voir gonfler me fascinait à tel point que, la nuit, je me levais parfois pour aller les admirer en cachette, plonger la main dans l’eau et en attraper une poignée que je faisais glisser entre mes doigts. C’est vous dire mon degré d’implication quand je parle de pois chiche.
Riche en protéines végétales et en glucides lents, rond et organique à la fois, le pois chiche est une légumineuse splendide que je ne me lasserai jamais de déguster. Et comme il fait partie des rares aliments en conserve que je supporte, j’en ai toujours une boîte dans mon placard. Aujourd’hui, pour moi toute seule, je les accommode en un modeste tajine végétarien. Sans le plat, mais avec le goût.
Poulet rustique
Je vous préviens d’entrée de jeu, ce plat n’est pas léger. Du tout. L’appellation rustique lui vient de lointaines vacances à Ibiza où il avait été préparé pour la première fois, en plein hiver, dans une cheminée. Mais il est aussi rustique parce que tous les ingrédients sont coupés grossièrement, sans soucis d’épluchage ou de fioriture quelconque et qu’en plus, il nécessite pas mal de gras. C’est une de mes recettes préférées depuis toujours, régressive à souhait. En général, je la réalise quand je n’ai pas envie de me prendre la tête en cuisine et elle fait à chaque fois un tabac.




