Je continue sur ma lancée avec la farine de pois chiches à laquelle je commence à être sérieusement attachée. Mon premier cake salé était si succulent que j’en ai gardé plusieurs jours l’eau à la bouche et fantasmé d’en réaliser un autre du même acabit. Comme il me restait des courgettes plein le frigo et qu’en plus, en ce moment je suis aussi accro à la purée de sésame et au kéfir, il n’en fallait pas plus pour que je combine toutes mes lubies en une seule recette.
Vous savez à quel point je suis dingue des pois chiches. Entre houmous et taboulé, en entrée, en tapas ou pour un pique nique, cette salade méditerranéenne en diable, les met à l’honneur avec brio. Nourrissante, ultra végétarienne, à peine épicée, elle m’a franchement réjouie et vous me voyez ravie de la partager ici…
Tendres, suaves et délicats, ces petits fondants sont épatants. Je dirais même qu’ils sont fameux. Il est vrai que les cerises, mûres à point, bien noires, dodues comme des chérubins et incroyablement juteuses étaient largement à la hauteur. Il fut même assez difficile de ne pas toutes les manger avant. Et comme c’est un peu grâce à elle que mes fondants étaient si bons, j’en profite au passage pour saluer Lucie, ma marchande de fruits et légumes, mimi tout plein, sans qui ma vie quotidienne en cuisine serait moins fraiche et moins fruitée. Merci Lucie…
Cela faisait une éternité que je n’avais pas goûté un bon melon, à tel point, que je n’osais plus du tout en acheter. Hier, je me suis laisser tentée par des petits melons en provenance d’Italie qui sentaient tellement bon que c’en était suspect. Et bien, ça y est, ma parano du melon est passée et me voilà réconciliée pour l’été avec ce fruit, si merveilleux quand il est à la fois juteux et sucré, fondant et parfumé. Pour la peine, aujourd’hui, je me suis concocté un smoothie on the rocks avec de belles framboises et une pointe de gingembre pour la touche de peps. Délicieux…
Décidément, cette farine de pois chiches est une vraie découverte… J’en use et j’en abuse. Elle est parfaite pour des beignets tout légers, il suffit de la mélanger avec un peu d’eau, du sel et du poivre et le tour est joué. On obtient une pâte à beignets onctueuse et goûteuse qui ne dénature pas le goût de l’aubergine américaine, plus douce que la classique, d’un violet plus bleuté, ronde comme un ballon et sans pépins. Et surtout, je vous confie ici le secret de ma mère pour réussir les meilleurs beignets de courgette et d’aubergine que j’aie jamais mangés : couper des tranches aussi fines que possible, ça n’a l’air de rien mais ça change tout. C’est ma cousine Catherine qui va être déçue de ne pas être là pour pouvoir s’en gaver…
