Pour clore en beauté la séquence tartes fines il fallait forcément une touche sucrée, de préférence fruitée. J’ai trouvé au supermarché du coin des framboises et des myrtilles tout à fait honorables et pour Armelle, la belle, Marianne a réussi à débusquer cette magnifique eau de rose, totalement improbable en Guadeloupe, que j’achète habituellement à Paris. J’en ai parfumé une douce crème pâtissière, pas du tout rose et pas forcément très jolie mais dont le goût fleuri nous a ravis.
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Tartes fines pour l’apéro
Vous l’avez peut-être remarqué, ma marotte du moment c’est l’oignon rouge. Doux et piquant à la fois, beau comme un jeune premier, il fait vibrer la plancha, illumine mes papillotes, donne du souffle à mes salades et du goût à mes plats cuisinés. C‘est bien simple, j’en mets partout. Et pour lui faire tous les honneurs, dans ma série de tartes fines dont vous me direz des nouvelles, je lui offre la vedette avec du bleu d’Auvergne et des noix concassées.
Comme vous pourrez en juger, mes autres tartelettes ne s’en laissent pas conter. Fenouil, courgettes, tomates cerises, tomates séchées, ensemble ou séparés, je les mêle à du chabichou ou à du parmesan. Hier, je les ai tellement aimées que, ce soir, pour fêter l’anniversaire d’Armelle, j’en referai avec du brebis corse, des poires et du magret fumé. Croustillantes et méchamment parfumées, ces tartes fines ont tout pour vous faire craquer.
Petites galettes de pomme de terre
Cette recette me vient de ma mère. J’en ai mangé toute mon enfance mais elle se présentait différemment. Chez moi on l’appelait « le merkod ». C’était une sorte d’énorme tortilla, délicieuse mais très bourrative, dans laquelle on mettait la même proportion d’œufs que de pommes de terre, qui cuisait une heure de chaque côté et réclamait une certaine dextérité quand il fallait la retourner. J’ai considérablement allégé l’affaire en inventant ces petites galettes très simples et rapides à réaliser qui conservent la saveur de la recette de ma mère, les tracasseries en moins. Parfaites refroidies, arrosées de jus de citron et accompagnées d’une salade, on peut les garder deux à trois jours emballées dans du papier aluminium au réfrigérateur et s’en gaver à toute heure.
Ananas des tropiques
Cela faisait un petit moment que j’avais envie de faire des fruits flambés. J’y pensais, j’y pensais et puis comme je n’avais pas le rhum adéquat sous la main, je finissais par oublier. Cette semaine, j’ai acheté un ananas un peu trop mûr au marché, un bel ananas très parfumé et gorgé de jus, parfait à cuisiner. Je me suis dis que c’était l’occasion rêvée. Et comme je n’ai pas pu me résoudre à ouvrir la sublime bouteille de rhum vieux ambré millésimé que Gilou m’a rapportée vendredi de Martinique, je l’ai flambé au Bologne, moins joli, moins gouteux mais tropical à souhait.
Navets rôtis au miel et à l’huile d’olive
Les navets de Guadeloupe ne sont pas ronds et violets, ils sont blancs et allongés. Personnellement, je les préfère car leur chair est plus douce, leur goût est plus subtil, moins piquant. Je pourrais très bien les cuisiner de tout un tas de façons. Les faire sauter rapidement, en rondelles fines à la poêle en moins de dix minutes, les tenter en crudités… Cependant pour apprécier toute leur saveur et leur texture je leur réserve un autre traitement.





