Archives par étiquette : épicé

Tajine de pois chiches et légumes vite fait

Entre les pois chiches et moi, c’est une histoire d’amour qui remonte à l’enfance. Ma mère les cuisinait beaucoup, sous plusieurs formes mais généralement pour son couscous légendaire. Elle en faisait tremper des quantités. Les voir gonfler me fascinait à tel point que, la nuit, je me levais parfois pour aller les admirer en cachette, plonger la main dans l’eau et en attraper une poignée que je faisais glisser entre mes doigts. C’est vous dire mon degré d’implication quand je parle de pois chiche.
Riche en protéines végétales et en glucides lents, rond et organique à la fois, le pois chiche est une légumineuse splendide que je ne me lasserai jamais de déguster. Et comme il fait partie des rares aliments en conserve que je supporte, j’en ai toujours une boîte dans mon placard. Aujourd’hui, pour moi toute seule, je les accommode en un modeste tajine végétarien. Sans le plat, mais avec le goût.

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Steak haché réconfortant

Je m’en prépare un lorsque j’ai le moral dans les chaussettes et l’estomac dans les talons. Ne me demandez pas pourquoi ce steak, m’apporte toujours un grand réconfort… je n’en sais rien. C’est un steak haché très frais, tout juste sorti de chez le boucher que j’assaisonne à la mode orientale et que je fais croustiller comme une escalope milanaise. On pourrait aussi l’appeler « steak haché à l’Orientanaise » mais ça me semble un peu pompeux voire ringard. Et, étant donné que je l’aime bien cuit et que du coup il n’est pas joli joli à regarder, je préfère le définir par sa fonction première afin de lui offrir quelques lettres de noblesse qu’il a grandement méritées.

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Lentilles au massale

Ce n’est un secret pour personne, je suis follement amoureuse des épices. Je les chéris de tout mon cœur car maniées avec parcimonie et dextérité elles permettent à un aliment des plus classiques de s’envoler vers d’autres contrées. C’est le cas des lentilles avec le massale. Les lentilles c’est bien, j’adore ça et probablement vous aussi mais avec du massale, je trouve que c’est juste beaucoup mieux. J‘en ai cuisiné de nombreuses fois. Aromatisées au vin blanc, par exemple. Elles étaient tout à fait honorables mais ne se suffisaient pas à elles même. Il fallait les compléter avec des lardons fumés ou de la saucisse pour vraiment se régaler. Avec le massale, la lentille, légumineuse de base, s’enrichit, s’enrobe de saveurs exotiques qui lui permettent de changer de personnalité et de troubler joyeusement le palais avec un petit gout de revenez-y.

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Ragout de fin d’année qui vous requinque un homme

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Je m’installe pour quelques jours chez Jean-Claude.
J’aime énormément sa maison. Pour y avoir vécu des moments extraordinaires mais aussi parce qu’on s’y sent bien et qu’on peut y cuisiner en paix, avec tout ce qu’il faut sous la main, dans un environnement exceptionnel. C’est une grande maison familiale au charme fantastique et intemporel et je suis infiniment reconnaissante à J-C de m’offrir à chaque fois le privilège d’y passer d’heureux moments.
La plupart du temps J-C vit seul et il lui arrive de négliger un peu l’équilibre de son alimentation. Je sais qu’il compte sur moi cette semaine pour lui faire manger des légumes, de bonnes choses en général et peut être bien regagner un ou deux kilos. Je vais me faire un grand plaisir à le bichonner.
J’ai commencé très fort en préparant dès hier un petit ragout de bœuf épicé aux patates douces qui va nous donner des forces à tous et nous tenir au corps pour aller danser toute la nuit et une partie de la journée de demain.

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Légumes au curry jaune et au lait de coco

Hier soir, je m’étais juré avant de repartir pour la Guadeloupe, de faire profiter Monica de mon tout nouveau savoir culinaire appris aux cours de cuisine thaïlandaise à Bangkok et à Kho Chang. C’était sans compter avec la fatigue du décalage horaire et le désordre ambiant. En effet j’avais déjà bouclé mes valises avec tout au fond, ma pâte de curry vert achetée au marché de Bangkok et mes livres de recettes thaï. Lorsque je me suis attaquée au repas, il était assez tard et j’étais bien trop flemmarde pour les rouvrir (les valises)… en plus,  je me suis aperçue au dernier moment que mes escalopes de poulet n’étaient plus très fraiches. J’ai donc totalement improvisé avec les restes et ce que j’avais conservé dans mon placard. C’était tout ce qu’on veut sauf de la cuisine thaïlandaise dans les règles de l’art mais carrément très, très bon et mon petit plat de rien du tout a fait sensation.

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